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Vous allez lire le 2ème article d’une série de 5 tutos pour bien débuter en photo animalière. Pour mémoire, dans le premier, je vous expliquais en détail comment faire pour choisir un animal à photographier. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous conseille vraiment d’y jeter un oeil. Sinon vous risquez d’être un peu perdu ! 😉
Au cours de cette 2ème étape, vous allez mettre tout en oeuvre pour connaître intimement l’animal que vous avez choisi lors de l’étape 1. Je n’utilise pas le mot « intimement » pour rien ! Les meilleurs photographes animaliers sont d’abord d’excellents naturalistes. Qu’ils se soient formés sur le tas ou bien qu’ils aient fait des études pour, leur connaissance de la faune est irréprochable. Oh, bien sur, c’est impossible de savoir tout sur tout. D’où l’intérêt de consacrer son temps à deux voire trois espèces au début, pas plus.
Car vous ne pouvez photographier que ce que vous connaissez ! Faites l’expérience inverse : essayez de tirer le portrait serré d’une buse sans savoir rien de ce rapace. Mission impossible ! Et cela est valable pour toutes les espèces.
Il ne s’agira pour le moment que de connaissances théoriques, mais ô combien importantes. J’en conviens, des 5 étapes, ce n’est pas forcément la plus excitante. Les amoureux des sorties terrains vont devoir, pour le moment, freiner leurs ardeurs, et mettre le nez dans les livres. 🙂
Connaître son sujet ne se fait pas n’importe comment. Il y a quatre points à explorer.
Point 1 : le comportement de l’animal
Autrement dit, comment occupe-t-il ses journées … et ses nuits. Il existe autant de moeurs animales que d’animaux sur terre ! Je ne vous demande pas de commencer des études scientifiques au long cours. Il s’agit juste d’être au courant de sa manière de vivre.
Commencez déjà par savoir s’il est diurne ou nocturne. Je prends le cas du blaireau. Saviez-vous qu’il ne sort de sa tanière qu’une fois le soleil couché ? Rien ne sert de chercher à l’observer en pleine journée. Vous perdrez votre temps. À l’inverse, l’écureuil, autre mammifère bien connu chez nous, vit le jour. Tandis que le lapin de garenne, lui, même si ses moeurs sont plutôt nocturnes, sera de sortie bien avant les blaireaux.
Un autre élément à connaître est son régime alimentaire. Vous vous dites peut-être que, pour la photo, c’est facultatif. Et bien non. Savoir ce que mange un animal permet d’anticiper un bon nombre d’erreurs à commettre. Reprenons l’écureuil. Son régime est très diversifié. Allant des fameuses noisettes jusqu’aux oeufs d’oiseaux s’il en trouve ! Il a cependant un pêché mignon. Les graines de cones d’épicéa. Le sachant, vos recherches sur le terrain s’orienteront dans des bois avec des épicéas.
Vit-il en groupe ou plutôt en solitaire ? Est-il migrateur ou passe-il toute l’année en France ? (je ne parle évidemment plus de l’écureuil 🙂 ) Comment communiquent entre eux les congénères ? Restent-ils au même endroit toute l’année où changent-ils de lieu ? À quel moment de l’année se reproduisent-ils ? Comment ? (interdit au moins de 18 ans 🙂 ) Quand naissent les jeunes ?
Ce sont toutes ces questions auxquelles vous devrez trouver une réponse. Oui, je sais, le déclencheur vous démange. Soyez patient ! 🙂
Point 2 : connaître son habitat
Il ne s’agit pas de savoir si l’animal vit en montagne, en bord de mer ou dans le bocage. Ça, vous l’avez déjà déterminé lors de l’étape 1. Pour ce deuxième point, votre travail consiste à être bien plus précis. … Souvenez-vous, je vous disais intimement !
Laissons l’écureuil tranquille et embêtons le lapin de garenne. 🙂
Si je vous dit qu’il est présent partout en France, cela ne va pas beaucoup vous avancer. Mais le simple fait de savoir qu’il ne va jamais au delà de 1000 mètres d’altitude oriente déjà les recherches. Et puis, on sait tous que le lapin vit dans des terriers qu’il creuse lui-même (oui, parce que le renard vit aussi dans des terriers, qu’il pique souvent … aux lapins !). Or, creuser plusieurs dizaines de mètres de galeries est plus facile dans des sols meubles que dans du granit.
Voilà pourquoi le lapin se trouve dans des terrains faciles à creuser. Mais aussi en pente et bien drainés … pour rester au sec quand il pleut beaucoup !
Ensuite, la stratégie de défense du lapin commun est la fuite. Semer à la course pure ses prédateurs est son seul salut. Il n’a donc pas intérêt à rencontrer des obstacles sur son chemin ! C’est la raison pour laquelle il ne vit pas en pleine forêt : il ne pourrait pas atteindre sa pleine vitesse.
Vous voyez, c’est ça connaître intimement (et encore, je ne vous ai pas tout dit … le lapin de garenne aime bien vivre au bord des autoroutes car la terre y est souvent assez meuble et en légère pente).
Point 3 : connaître sa morphologie
Ce paramètre est celui qui vous demandera le moins de recherches. Quoique… tout dépend des espèces que vous aurez choisies de photographier. Si c’est le renard, le flamand rose et le blaireau, vous devriez pouvoir les reconnaitre. Bon, je vous conseille quand même de voir quelques planches d’illustration.
Malgré tout, il y a plein d’animaux demandant des connaissances poussées pour les identifier. Savez-vous vraiment faire la différence entre une buse et un milan royal ? Entre un chat sauvage et le minou de tonton Gérard ? Entre une mésange charbonnière et une mésange bleue ? Pas sûr !
En fait, l’intérêt de cette partie est d’en savoir suffisamment sur l’identification de l’animal pour ne pas le confondre avec un autre qui lui ressemble. D’ici quelques années, l’écureuil gris d’Amérique risque d’arriver en France et d’empiéter sur le territoire de notre petit roux. Il y a fort à parier que le grand public dira pour les deux espèces « Oh !! Un écureuil ! « . Alors que ce sont deux animaux aux moeurs bien différentes que le photographe animalier avisé devra distinguer.
Voici les principaux éléments à connaître :
- couleur
- silhouette
- taille (éventuellement poids)
- … et d’autres renseignements propres à chaque espèce.
Point 4 : connaître ses indices de présence
Là, ça commence à devenir intéressant ! J’adore cette partie. 🙂
La première chose à savoir, c’est que tous les animaux laissent des traces. Une empreinte de patte, une laissée (crotte) posée en évidence sur une pierre, des marques de dents sur une noix, une touffe de poils sur un fil barbelé, un trou dans le sol, des restes de repas, … Aucun animal n’y échappe, pas même le plus discret d’entre eux.
Quel intérêt de pouvoir retrouver sur le terrain les indices de présence laissés par un individu ? C’est tout simplement indispensable. En effet, la plupart des animaux ne sont pas directement observables, surtout les mammifères. Soit parce qu’ils sont nocturnes, soit parce que plus ils sont loin des hommes, mieux ils se portent (ce que je comprends). Ne pas les voir ne signifie donc en rien qu’ils ne sont pas présents.
Prenez votre animal et récoltez, en théorie pour le moment, le maximum d’informations à propos de ses indices de présence. Voici les principaux types d’indices à connaître :
- restes de repas
- empreintes de pattes
- traces de passages
- prélèvements de nourriture
- abris (terriers, nids, …)
Retournons voir notre écureuil. Je vous ai dit qu’il raffole des cônes d’épicéas. Il peut en décortiquer plusieurs au même endroit. Il retire toutes les écailles du cône pour manger les graines… sauf celles à la base du cône. Le repas terminé, ce sont des restes de cônes caractéristiques qui jonchent le sol. Impossible de se tromper si vous en trouver : vous êtes quasi certain qu’un écureuil vit dans les parages. Sans même l’avoir vu !
Où trouver les informations ?
Connaître le comportement d’un animal, savoir où il vit, à quoi il ressemble et trouver ses indices de présence ne s’invente pas ! Vous n’aurez guère le choix que de rechercher ces informations.
Oui, mais où ?
D’abord dans les livres spécialisés. Les éditions Delachaux et Niestlé font référence dans l’univers des livres naturalistes. Vous aurez compris que j’ai un faible pour les mammifères. Mon livre de chevet est le Guide Complet des mammifères de France et d’Europe. Avec lui, j’ai tout sous la main. Idem avec toute la série des Guides de cet éditeur, vous trouverez votre bonheur, quelque soit l’espèce que vous suivez. D’autres éditeurs sortent aussi des livres pratiques, comme Hachette Nature par exemple.
Je n’hésite pas ensuite à compléter au besoin avec internet. L’incontournable Wikipédia est une valeur sûre quand aux sujets animaliers qui font consensus. Et d’autres sites sont très bons aussi comme oiseaux.net pour les ornithologues.
L’information est aussi là où on ne l’attend pas. J’écoute beaucoup les émissions de radio nature et scientifiques de France Inter et France Culture. Je suis également un inconditionnel de magazines nature comme ESpèces et La Salamandre.
Ces émissions et ces périodiques ne traiteront probablement pas de votre sujet photo ce mois-ci. Mais l’important n’est pas là. Il s’agit en fin de compte de vous constituer une culture naturaliste.
Comme pour le premier article, je serai ravi de répondre à vos questions sur la photo animalière !
Bonjour Regis !
Je pense m’a acheté un 300mm f/4 pour mon nikon d7500 pour photo animalière et surf de la plage.
Mais non stabilisé, je n’ai pas le budget pour un Vr ! Ma question est là, le fait qu’il ne soit pas stabilisé, cela ne poserait pas de problème par temps bien nuageux ? Vu que je devrais baisser ma vitesse d’obturation. Je sais bien que je peux augmenter les ISO mais j’aimerais ne pas pousser trop haut non plus
Bonjour Clément,
en animalier et sport la vitesse d’obturation doit de toute façon être rapide, dans les situations où tu peux baisser la vitesse un trépied fera le boulot. il y a aussi la possibilité d’avoir des objectifs couvrant le 300mm pas trop chers et stabilisés comme le 200-500 f/5.6 ou 150-600 f/5-6.3.
bonjour,
je voudrais vous envoyer une ou deux photos pour avoir votre avis,est- possible?
Rebonjour,
J’ai entendu dire qu’il existe un 500mm de chez oting et que le piquer est meilleur que celui du 100-300.le quel des deux est le meilleur pour l’animalier?
Bonjour Simon,
Le 500mm oting est un objectif catadioptrique, petit tour sur wikipédia qui devrait répondre à ta question https://fr.wikipedia.org/wiki/Objectif_catadioptrique.
Bonnes photos,
Alex.
Ps:
Lorsque je parlais du Panasonic 100–300 ce n’était pas la version 2 .
Est-il donc toujours meilleur que le Olympus 75-300?
Re Simon,
A priori ils se valent mais le 100-300 a une plus grande ouverture et il me semble qu’ils sont à des prix équivalents donc le plus lumineux a l’air plus intéressant.
Merci
Bonjour,
Et le 75-300 de chez Olympus par rapport au 100-300?
Rebonjour Simon,
Le 75-300 est moins lumineux donc plutôt le 100-300.
Je viens d’apprendre que mon ancien téléobjectif est cassé .
Je pense que je vais m’en acheter un nouveau j’hésite entre ces trois modèles :
–Le Panasonic 100–300
–Le Panasonic 45-175
– le panasonic 45-200
Sachant que je suis entrain de commencer la photo animalière (les oiseaux aussi)
Le quel me conseillerai vous ?
Bonjour Simon,
A toi de savoir, si tu as tendance à beaucoup utiliser les focales en-dessous de 100mm c’est plutôt le 45-200, sinon le 100-300.
Bonnes photos,
Alex.
merci, très intéressant
Claude
Merci beaucoup pour ce magnifique tuto ! Cela m’aide grandement! Allez-vous faire un autre comme ça ?!
Super articles Merci pour ces tutos
Merci pour ces super bons conseils! Je suis super motivée 😀
Très bon et pratique article! Merci!
merci pour ces infos très pratique (1 question je débute en photo avec unD3200 18/105 QUEL CONSEIL PEUT TU ME DONNé SUR L’OBJECTIF .merci
Difficile de répondre à cette quesiotn sans connaitre votre budget et ce que vous souhaitez photographier. Un 300 mm f/4 est pour moi le couteau suisse de l’objectif pour l’animalier. Mais c’est pas donné ! Sinon, moins cher mais un moins performant (tout en restant bon quand même) un 70-300 mm de chez Tamron.
Toujours très intéressant
Et oui en tant que novice, je pars avec mon matos à la rencontre de cette phone et flore pour saisir l’opportunité. Je fais mes recherches après. Je vais inverser. Merci
Oui, c’est mieux. On fait tous ça au début en espérant que ça fonctionne, mais ça ne marche jamais et on est déçu. D’autant que faisant ainsi il y a un fort risque de dérangement de la faune sans qu’on s’en rende compte.
Bon courage !
Merci pour le lien régis
Bonsoir
Merci pour toutes ces explications très précises et claires à la fois.Comme beaucoup de personnes , nous sommes tous pressés pour prendre des photos , alors que l’on ne sait même pas quels oiseaux ou animaux que l’on veut photographier. Apprenons à les connaître .
Par contre j’ai une question à vous poser et j’aimerai que vous me disiez ce que vous en penser ? Je possède depuis 3 ans un PANASONIC FZ200 et je voudrai savoir si je peux faire de la photo animalière .
Je vous remercie par avance.
Bonsoir Guy,
je vais tout simplement copié-collé une réponse que ma collaboratrice Karin avait écrite pour une question similaire d’un lecteur :
Vous pouvez commencer la photo animalière avec un bridge.
Les avantages de ces appareils c’est
D’être légers, polyvalents et compacts.
Pas besoin de nombreux objectifs, lourds, chers, encombrants, avec les risques liés au changement d’objectif, chute, poussières, étanchéité…
Un coût réduit,
On peut même s’essayer à la macro.
Mode automatique
Vous apprendrez les bases de la photographie animalières : repérage, identification, affût.. Qui seront plus facile avec votre passé de chasseur.
Par exemple le Panasonic FZ1000, ou FZ200 qui ont de bons retours, ou le Sony HX400V, le Nikon P 900,
Il est aussi important de définir des critères importants en animalier.
1 – Vitesse de mise au point (autofocus) et de déclenchement, autofocus rapide. Indispensable pour les animaux en mouvement.
2 – Zoom puissant. Il est utile pour les animaux méfiants et farouches qu’il est impossible d’approcher, mammifère comme oiseaux. Si on zoome, l’utilisation du trépied est indispensable.
3 – Vidéo. Il y a des moments où on ne peut photographier, une branche qui cache en partie un oiseau qui se lisse les plume, un animal qui se déplace dans l’herbe haute…la vidéo saura rendre restituer ce moment de vie, même si la tête de l’animal est parfois cachée, la vidéo sera plaisante à regarder, pas la photo. Il faut que le bridge ait l’autofocus en vidéo.
– 4 – Viseur efficace. On regarde par le viseur pour prendre la photo il doit être de qualité, couvrir la plus grande surface possible.
Mais vous leur trouverez, si vous persistez en animalier, des limites par rapport au Reflex.
– Viseur, moins lumineux et moins performant.
– Qualité moyenne, un objectif zoom qui couvre une grande plage certes, mais qui a un piqué moindre, donc moins bonne netteté.
– Le Bruit, le capteur est plus petit, on est limité par la montée en ISO, donc l’utilisation par bonne lumière est nécessaire.
– En animalier en veut figer l’animal si celui-ci bouge c’est plus difficile de l’avoir net, il faut faire des compromis, augmenter les ISO, ouvrir au maximum c’est là que l’on voit la limite des appareils.
– Le bokeh (l’arrière-plan flou) gage d’une bonne photo animalière, permet de détaché le sujet du fond, il est plus difficile à obtenir avec un bridge.
– L’agrandissement impossible, les meilleurs donnent de bons A4, mais guère plus.
Par contre pour une utilisation amateur, en tirage 9×13 ou 13×18, les résultats sont parfaitement acceptables et avec un bon post-traitement le A4 ne devrait pas poser de problème.
Suffisant pour regarder les photos sur écran.
– Enregistrement des photos en JPG pour la plupart (image compressée) le RAW est à privilégier, car l’image est brute et un post traitement est possible
certains ont un léger retard au déclenchement, un peu pénalisant pour photographier une action.
Il est vrai que le mode automatique semble simple, on regarde, on déclenche et on…est quelquefois déçus du résultat qui n’est pas celui escompté
l’appareil faisant une moyenne entre les paramètres de ses possibilités. On se sent vite bridé par ces limites.
L’avantage du reflex c’est de pouvoir sortir du mode tout automatique,
Apprendre une bonne fois pour toutes à maitriser la « bête » ce n’est pas si compliqué que cela. C’est avec l’utilisation que la maitrise viendra.
Pourquoi ne pas commencer avec des photos d’oiseaux à la mangeoire, pour apprendre à maitrise et gérer son matériel.
En numérique, pas de limite, les photos sont prises, analysées, et jetées si elles ne sont pas bonnes. Facile de corriger et donc de progresser. N’ayez donc pas peur du reflex.
Mais l’appareil ne fait pas tout, c’est l’œil du photographe qui ordonne la prise de vue.
À mon avis l’usage d’un reflex même entrée de gamme est plus adapté à la photo animalière qu’un bridge.
Vous pouvez démarrer avec des reflex amateurs et un objectif dédié animalier.
Chez Canon, que j’utilise, vous avez la série des XXXD chez Nikon les DXXXX et comme objectif les Tamron ou Sigma 150-600mm et le nouveau Nikon 200-500mm.
Vous pouvez également voir du côté des boutiques photos de votre région vers du matériel d’occasion, plus abordable et souvent garanti.
Pour apprendre la photo, vous pouvez vous trouver vers un club photo de votre région. Club associatif cotisation abordable et de bons conseils pour la maitrise, la prise de vue, le tirage…
Ayez à l’esprit qu’il vous faudra un sac photo, une ou 2 cartes mémoire, peut-être une batterie supplémentaire, une rotule et un trépied.
Bonsoir,
Je me permettrai d’ajouter qu’avant de passer au reflex, je me suis servi notamment d’un bridge FZ-200 dont j’ai été très content, à un point tel que pour compléter mon reflex en voyageant « léger », j’ai racheté un FZ-300. Et là, déception et revente immédiate… J’ai dû faire un reportage sur un entraînement de judo dans des conditions difficiles : local mal éclairé (au néon), télé obligatoire, sans flash, à haute vitesse (pour saisir les mouvements). La plupart des photos prises avec le bridge sont passées à la poubelle tant elles étaient de mauvaise qualité par rapport à celles prises avec le reflex.
Mais je le répète, tant que l’on n’a pas touché au reflex, on ne peut qu’être content d’un bridge…
J’adore ta dernière phrase … très vraie !
c’est super bien expliquer j’ai appris plein de chose avec objectif photographe
continuez!! 🙂
Merci pour ces nouvelles explications très instructives !
Merci pour ces superbes photos et autant d’explications que de conseils j’en profite pour avoir vos avis en ce qui concerne l’achat d’un appareil photo numérique car le choix et énorme et beaucoup de mal a savoir ce qui conviendrait pour faire des photos de portraits ou groupe en intérieur et extérieur. Je suis en reconversion professionnel et autodidacte et j’ai vraiment besoin d’un éclairage a se sujet. Merci d’avance
Bonjour Sandrine,
j’ai l’impression qut tu t’orientes plus vers la photo reportage de personnes que vers la photo d’animaux ! Je te conseille donc de poser cette même question dans un article plus lié à ta problématique : http://objectif-photographe.fr/devenir-photographe-gerer-stress/
Merci pour toutes ces explications qui vont beaucoup me servir
Merci pour ces articles très instructifs.
De bien belle photos en illustration, il n’y a plus qu’a mettre en application.
Toujours aussi instructif.
Concernat la question sur le matériel Pentax.
je suis du même avis que Régis.
Malheureusement pour avoir des optiques de qualité pour l’animalier, un changement de marque s’imposera tôt ou tard.
de très bonnes explications pour découvrir la photo animalière et les connaissances de ces animaux. bien vu le partage. Marc
Content que ça te plaise ! A dans un mois ici pour la suite … ou sur mon blog si tu veux aller plus loin 😉
merci pour ces très belles photos des heures pour réaliser cela
Merci c’est gentil ! Pour certaines, des heures, oui, mais pas forcément sur le terrain à la prise de vue. Ce sont surtout des heures de recherche, d’observation en amont. Le temps d’affut sur place peut parfois ne pas excéder les deux heures, ce qui est assez peu, ou en tout cas pas plus long qu’un reportage ou qu’une séance en studio.
Oui, et c’est ce que j’apprécie beeaucoup chez vous. Vous respecter vraiment les animaux et vous vous adaptez à eux au lieu de les adapter à vous, respectant ainsi leurs natures et leurs modes de vie, avec discrétion, patience et grande classe.
Voilà l’exemple d’un vrai amour et d’une vraie passion des animaux.
Chapeau bas pour ça. Je fais pareil et parfois je vais plus loin en soignant des animaux blessés. Là, la plus grande difficulté est d’arriver à les sauver sans créer trop de contact afin que, lorsque je les relache, ils ne soient pas habitués à l’humain et n’aient pas envie de retourner chez l’homme.
Quand on y arrive, c’est une belle récompense.
Merci pour cet article intéressant et pour tous ces partages.
Je me permet de revenir avec un point important, que je répète partout, mais pas assez apparemment, au vu de ce que je vois au quotidien.
Par pitié, ne donnez pas de pain, biscuit, gâteaux aux animaux, aux oiseaux, rongeurs comme je le vois.
Vous tuez ces animaux avec quelque chose qui n’a rien à faire dans leur ventre.
Rien que le pain que vous achetez, c’est du blé cuit 4 fois à ultra haute température et débarassé de sa carapace où à par le sucre et les calories, il n’y a plus de nutriment du tout. Avec du pain, vous donnez du sucre, des toxines, du gluten et des pesticides. En particulier le blé et le mais. 2 ingrédients qui n’ont rien à faire dans le ventre d’un animal, pour les raisons évoquées ici.
De plus, de part les nombreuses transformations et la sur-culture, le blé est devenu une bombe à sucre ultra rapide.
Les oiseaux sont menacé par cette nourriture.
Je parle des oiseaux, mais c’est pareil pour les mammifères.
On donne du blé et du mais aux vaches, aux poules, canards, etc… pour les élever.
Dans la nature, ces animaux ne mangent pas de blé ou de mais.
Nous, on leur donne. En plus de leur faire du mal, on se fait du mal à nous-même, car c’est de là que viens le mauvais cholestérol, les oméga 6 (ça vous dit quelque chose?).
Les sucres complexes et les sucres lent datent d’il y a 30 ans. Depuis, on a découvert l’indice glycémique. Et cet indice IG dit que le blé et le mais sont de vrais bombes à sucre ultra rapides.
Pour en savoir plus, il suffit de taper céréales et santé sur google.
Les gens mangent ce qu’ils veulent, mais je souhaite qu’ils respectent la santé et le bien être des animaux en ne les empoissonnants pas pour faire plaisir à leurs enfants ou leurs albums photos.
« Tiens, regarde comment j’ai tué cet oiseau pour faire cette photo! Je te montrerai comment faire… »
il y a une astuce dans la nature. Même si les oiseaux peuvent manger des graines, ils ne toucheront pas, ou pas longtemps au blé non germé. en effet, les toxines libérés par le blé (que nous mangeons), vont vite dissuader les oiseaux.
La nature propose naturellement une sélection à partir d’un seul programme universel: tout être vivant, animal, plante, bactérie à pour premier programme de perpétuer son espèce, de se reproduire.
En clair, manger un abricot et jeter le noyau va plaire à l’abricotier car c’est exactement ce qu’il cherche. en jetant le noyau, il y a des chances qu’il pousse, non seulement, mais qu’en plus il étende son espèce plus loin: C’est parfait.
Par contre, en mangeant du blé non germé, des lentilles, ect…, on empêche la reproduction de l’espèce. C’est pour cela qu’il faut laisser tremper les lentilles quelques heures dans de l’eau. On va entamer le processus de germination, et les lentilles vont pouvoir germer et créer des nutriments intéressants et des vitamines, comme la vitamine C. A ce moment, elles se débarrassent des toxines qui les protègent car elles n’en n’ont plus besoin pour se protéger.
et le blé a tellement été trituré, transformé qu’il s’est défendu, créant plus de toxines. Le gluten est une protéine assimilable par l’oiseau au départ, sauf que celle du blé d’aujourd’hui semblerait lui faire plus de mal que de bien
Pensez à ces animaux et aimez-les pour eux, pas pour votre plaisir erroné d’être humain égoïste.
Complètement d’accord ! Le plus simple étant d’acheter en grande surface ou en jardinerie des aliments pour oiseaux du jardin. C’est ce que je fais pour ma mangeoire est ça fonctionne plutot bien !
Les études scientifiques ne se font pas en tapant des entrées sur Google et en relayant des réponses infondées et non vérifiées. Certes, il vaut mieux éviter de donner du pain aux animaux, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec ce qui est ici péremptoirement affirmé. Si l’on se réfère au pain à savoir du « blé cuit 4 fois à ultra-haute température » (sic), il y a de quoi s’interroger sur la pertinence des autres propos de leur auteur. Si on s’en tient à notre baguette bien de chez nous, il faut savoir que les pâtons sont enfournés à 250°C et qu’un peut moins de 25 mn après ils sont défournés. Entre temps la croûte qui s’est formée n’atteint pas plus de 230°C et la mie n’atteint pas plus de 90°C (In La Panification française, ed. Tech et Doc, Lavoisier). On ne peut pas dire que l’on a atteint de « ultra-hautes » températures, puisque ce ne ne sont rien de plus que celles que l’on obtient dans un four ménager. Quant aux autres phases où le blé aura été porté à des températures mirobolantes, on se perd en conjectures.
Dommage que les commentaires ne soient pas modérés, car cela nuit à l’excellente qualité de cette série d’articles.
toujours très instructif! même pour quelqu’un comme moi qui vit en pleine campagne 😉
C’est gentil merci Jean-Marc !
Merci Régis pour ces articles sur la photo animalière très instructifs, qui replacent la photographie dans un ensemble bien plus large de l’observation animalière en général ! Etant simple photographe amateur désirant progresser en photo, je possède un boitier canon 60D avec un objectif Tamron 70-200 f/2.8, et je me pose la question de l’usage d’un multiplicateur de focale X1.4 ou X2 pour gagner en distance de zoom : que penses-tu de ces multiplicateurs, n’engendrent-ils pas une perte de piqué ou de luminosité sur les photos, et y a-t’il une différence de qualité entre la marque Canon et les « sous-marques » Sigma et Kenko ? Merci pour ta réponse.
Bonjour. Ma reponse n’aura pas valeur de loi, mais j’ai fais l’expérience suivante :
J’ai un 70D Canon, avec un objectif Canon 70-200 2.8 stabilisé. J’ai également acheté un doubleur de focale Canon Extender EF 2x II.
J’ai mis mon appareil sur pied, en enlevant la stabilisation de l’objectif. J’ai pris une photo au 200mm et la meme avec le doubleur de focale, soit au 400mm (plus le facteur 1.6 dû au 70D qui est aps-c. Dans Photoshop, j’ai zoomé 2x ma photo, pour obtenir le même cadrage que celle en 400. Quand je compare les 2 photos, elles sont très semblables. Je veux dire qu’elles ont toutes les 2 subies quelques dégradations, même minimes. D’où ma conclusion : je n’utilise que très rarement mon doubleur de focale. Je perds beaucoup de luminosité, l’ensemble devient plus encombrant, et au final, je peux obtenir un résultat que je juge équivalent (je sais c’est subjectif) à zoomer ensuite dans sa photo. Pour rappel, je me souviens avoir commencé en numérique avec un Canon D30 3 millions de pixels. Et déjà, c’était très correct d’imprimer en A4. Disons qu’avec 5 ou 8 millions de pixels, c’est parfait. Aujourd’hui, la plus part des appareils montent à 16 ou 20 millions de pixels. De quoi bien recadrer les images et zoomer dedans, tout en aillant une qualité encore très largement suffisante. Pour moi, c’est aussi une solution pour éviter d’avoir à acheter un objectif plus puissant. Ca m’itéresserait de savoir si d’autres personnes ont également remarqué que les doubleurs de focales apportaient une légère perte de piqué.
Bonjour Fifi,
Tout à fait d’accord : j’ai testé un doubleur de focale de marque réputée. Après une semaine, il est rentré dans sa boîte (heureusement, il était en prêt pour test) vu la perte de piqué et de luminosité.
Bonne fin de journée,
Merci pour ton retour.
Bonne fin de WE
Bonjour Dominique!
J’ai posé la même question à Régis dans l’article précédent sur l’animalier (le 1er article ) . Si tu veux voir la réponse elle est en date du 21 janvier 2016. Il y a même une réponse de Tamron! 🙂
La question a été posée le 19 janvier 2016!
Bonjour et merci pour toutes ces pistes de réflexion!!! Pou l’instant, j’ai un problème de temps (3 enfants relativement jeune, ça occupe….) mais j’ai déjà repéré les crottes et les chemins de passage!
j’aurais voulu avoir votre point de vue technique. Je vois que vous êtes comme moi équipé en pentax. J’ai le k5 avec un Apo dg sigma 70-300mm. Pensez vous que la différence avec le k3 soit énorme (af, montée iso) ou est ce que je dois mettre le paquet sur une longue focale de meilleure qualité? Je me tâte même a tout revendre pour aller chez Nikon ou canon…
J’attends les prochains chapitres!
Bonjour Ricaar,
Surtout ne faites pas cette grosse gaffe : revendre votre matériel Pentax pour une autre des marques que vous citez. Avez-vous déjà comparé leur construction avec celle de votre Pentax ? N’oubliez pas que si vous faites de la photo en extérieur (animalière, entre autres), vous serez amenez à mouiller et salir votre matériel et s’il n’est pas tropicalisé (comme Pentax), bonjour les dégâts…
Pour ma part, j’ai un K-30 et un K-50. Il y a quelques mois, j’ai interrogé mon revendeur au sujet de matériel plus performant. Réponse : Techniquement, il y a des différences, mais elles ne permettront pas nécessairement de faire de meilleurs photos. Si vous en êtes content, gardez votre boîtier et investissez plutôt dans des optiques de qualité (tropicalisées aussi…), ce que j’ai fait.
Pour l’anecdote, mon K-30 est tombé dans un marécage (seule la dragonne était encore visible). Je l’en ai retiré et l’ai rincé avec une bouteille d’eau minérale que j’avais sous la main. Après séchage de quelques minutes, j’ai continué à m’en servir comme si de rien n’était. J’ai quand même demandé au revendeur s’il ne faillait rien faire : rien n’a été fait et il fonctionne toujours deux ans après l’incident. J’en connais qui ont dû rentrer leur Nk et Cn en atelier parce qu’ils avaient pris des photos sous la pluie…
Une bonne optique bien lumineuse, rien de tel que pour améliorer ses photos !
Bon dimanche.
A gammes équivalentes, les reflex, qu’ils soient Pentax, Canon, Nikon, Sony et autres, n’ont pas de réelles différences en termes de qualité d’images, in fine. Quelques détails ça et là vont différencier tel ou tel appareil, mais au final, la qualité d’image entre un K3, un D7100 70D avec des objectifs de qualité équivalente sera grosso modo la même.
Ce qui va vous inciter à prendre telle ou telle marque, c’est le parc d’objectifs disponibles. et là, pas de toute, Nikon et Canon sont un (gros) cran au dessus. Même Sigma et Tamron ne font plus la monture Pentax sur leurs nouveaux objectifs.
Bref, je suis pour ma part très satisfait de mon Pentax K3 (comme je le serai certainement d’un D7100 ou d’un 70D) mais les perspectives d’évolutions en termes d’accessoires et d’objectifs sont limitées.
Bonjour Régis,
Ma question est : faut-il un parc d’objectifs tellement étendu pour faire de la photo ? Perso, j’ai les zooms Pentax de base : 18-55 mm , 50-200 mm, 18-135 mm. Je m’en sers régulièrement, mais plus encore de trois autres : 35 mm et 50 mm (tous deux à grande ouverture) et un zoom merveilleux, le 10-17 mm. Ne pratiquant pas de photo animalière proprement dite (à part mes chiens bergers) ni la photo de sport, les trois derniers cités et le 18-135 me suffisent largement pour ma pratique (principalement paysage, architecture et photo de rue). Je devrais encore acheter une optique, je ne vois pas ce qu’il me manque (à part un 100 mm macro, et encore…). Donc mon choix d’une marque ne dépend pas tellement de son parc d’objectifs, mais plutôt de sa solidité et de fiabilité (en conditions difficiles parfois). Il faut bien se dire que quand on part « en chasse » une journée, moins il y a de poids mieux c’est…
Bon après-midi.
Non, rien ne t’oblige à posséder toutes les places focales du 14 mm au 600 mm ! Tout dépend de ta pratique photo. Tout simplement. Moi, j’ai un 17 – 50 mm, et ensuite hop, je passe direct au 300 mm. Et ça me convient très bien comme ça.
DOnc à priori, la gamme d’objectif pentax me suffit également … sauf que le rythme de sortie des nouveautés et la compatibilité Sigma / Tamron est déficiente par rapport aux tenors. Sans compter le marché de l’occasion.
Idem une vrai mine d’or, tu viens d’allumer une autre lumière merci d’avance
Au plaisir Christophe ! 🙂
Merci pour cette article très instructif. Je conseil ce site a tt les amateurs photographe.