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Suite à l’article « Bien réussir vos photos de sport », illustré par le tennis en extérieur, vous avez été nombreux à nous demander conseil sur la pratique en intérieur. Nous allons voir ici quelles sont les différences et les similitudes par rapport au premier article. Quel matériel et quels réglages utiliser pour obtenir des images de qualité !
Cet article est basé sur la même construction que le premier article. Il y aura certains renvois pour éviter les doublons dans les explications. Il est donc essentiel de l’avoir lu en amont !
Enfin, il s’agit de conseils basés sur ma pratique de la photographie de sport et mes habitudes de travail. Il existe bien souvent plusieurs « chemins » en photographie pour arriver au même but ! N’hésitez donc pas à partager votre expérience dans les commentaires, et apporter des compléments selon votre pratique !
LE MATERIEL NECESSAIRE
LE BOITIER
Les recommandations ici sont les mêmes que dans le premier article. En intérieur, on travaille souvent aux alentours des 800 ISO selon l’éclairage.
Dans le cas du match de boxe, j’ai shooté entre 1250 ISO et 2000 ISO, par exemple, pour pouvoir figer le mouvement.
Un boîtier qui gère bien la montée en ISO fera la différence dans ce cas, pour obtenir des images de qualité.
LES OBJECTIFS
Concernant les optiques, je vous renvoie de nouveau à l’article n°1 car le principe est le même.
En revanche, j’ajoute ici le fait qu’en intérieur, il est primordial de travailler avec des optiques lumineuses pour figer le mouvement en intérieur, sans trop dégrader l’image par la montée en ISO.
LE PARE SOLEIL
C’est l’allié du photographe, ce petit accessoire protège à la fois vos optiques des chocs et des intempéries, ainsi que votre image d’aberrations chromatiques peu flatteuses sur vos clichés.
En intérieur notamment, et dans le cas du tournoi de boxe par exemple, les projecteurs sont très puissants et peuvent dégrader vos images sans l’utilisation d’un pare soleil…
Bien entendu, si vous aimez ces défauts optiques, comme Xavier et Sébastien, laissez votre pare soleil dans le sac 😉
POUR PLUS DE CONFORT
Selon le matériel que vous utilisez, notamment le couple boîtier + objectif (téléobjectif), cela peut représenter un certain poids. Utiliser un monopode vous permet de stabiliser votre position pour shooter, et de préserver vos bras et votre dos d’éventuelles douleurs !
Si vous n’avez pas de monopode, votre trépied replié (plié avec les pieds joints) peut faire l’affaire, l’idée est simplement de pouvoir reposer le poids du matériel.
Cela parait un peu bête, mais dans bien des cas, les photographes de sport sont équipés d’une chaise pliante, pour pouvoir se reposer car ils sont souvent cantonnés à un emplacement fixe.
LES REGLAGES DU BOITIER
SHOOTER EN RAW
Bien évidemment, je vous conseille vivement de shooter en RAW afin de pouvoir développer vos clichés en post-production. Vous pourrez alors corriger certains paramètres, comme revoir votre exposition générale ou la balance des blancs si besoin, et surtout travailler sur la réduction du bruit numérique de vos images pour en améliorer le rendu.
J’insiste sur le fait qu’à ISO élevés ou non, il est important selon moi de réaliser toutes les corrections possibles à la prise de vue. Vous y gagnez en expérience et en technique, vous gagnez du temps en post-production et vos images y gagneront en qualité.
LA VITESSE
Concernant le réglage de la vitesse, le principe est le même que pour la photographie de sport en extérieur. Je vous renvoie donc au 1er article, notamment sur le tableau indiquant les vitesses d’obturation à utiliser selon l’action à figer, qui pourra vous aider.
Dans mon cas, pour figer un boxeur comme ci-dessous, j’ai shooté en moyenne entre 1/800ème et 1/1250ème de seconde, valeur suffisante pour figer l’action.
Pour obtenir ces valeurs, j’ai déterminé les réglages de mon boîtier en procédant par des tests, afin de déterminer le meilleur rapport « vitesse / ouverture / ISO » afin de figer mon sujet. Le but étant de monter les ISO le moins possible pour garder une image de qualité.
Encore une fois, soyez créatif et tentez de travailler à vitesse plus basse afin d’avoir un effet de filé sur l’action / sujet, ce qui donne plus d’impact à votre image, et renforce l’idée de vitesse dans l’action.
L’OUVERTURE
Pour l’ouverture, l’idée ici est de capter un maximum de lumière pour pouvoir s’autoriser à travailler à vitesse d’obturation élevée. Utiliser une grande ouverture permet de laisser passer plus de lumière mais aussi d’obtenir un sujet dans l’action, bien détaché de l’arrière-plan ce qui dynamisera vos images.
Dans mon cas, j’ai pu être très prêt du ring, j’ai utilisé toute la soirée mon 50mm f1.4, avec une valeur d’ouverture entre f2.2 et f2.8 pour ne pas travailler à pleine ouverture et garder du piqué dans les images.
De plus vous remarquerez sur le terrain, à ouverture maximale, il est souvent plus difficile d’obtenir la mise au point par nos systèmes autofocus.
A noter que, si vous possédez une optique avec comme ouverture maximale à f2.8, comme un 24-70mm f2.8 ou un 70-200mm f2.8, je vous conseille de shooter à ouverture maximale pour rester le plus lumineux possible (f2.8 étant bien souvent la valeur la plus utilisée en photographie de sport).
LES ISO
Vous l’avez compris, il faut monter les ISO pour shooter avec une vitesse d’obturation suffisante pour figer le mouvement. L’exposition, à ISO élevés doit être parfaite pour limiter l’impact du bruit numérique sur vos images, et vous laisser une meilleure marge de manœuvre en post-production. En pratique, je vous conseillerai deux méthodes :
Méthode 1 – Lumière constante :
Si la lumière ne change pas, choisissez la valeur ISO la moins élevée vous permettant de travailler à une vitesse suffisante, ou la vitesse que vous souhaitez selon le rendu final recherché. Une fois la valeur ISO fixée, il ne vous reste qu’à déclencher !
Méthode 2 – Lumière changeante :
Sur certains boîtiers, il est possible de laisser les ISO en semi-automatique. Vous pouvez choisir une valeur ISO minimum et une valeur ISO maximum à ne pas dépasser. Votre appareil se chargera d’adapter les ISO durant la prise de vue, sans jamais dépasser la valeur maximum ou minimum que vous aurez indiqué.
Très utile si la lumière change souvent durant la prise de vue, pour éviter des allers-retours dans les réglages ISO et donc perdre moins de temps.
Dans mon cas, j’ai shooté principalement toute la soirée dans des valeurs ISO comprises entre 1250 ISO à 2000 ISO, ce qui est largement tolérable pour mon 5D markIII.
L’AUTOFOCUS
Concernant l’autofocus, je vous renvoie à l’article n°1 car le principe et les réglages sont les mêmes, pour les mêmes raisons ! Je vous invite également à regarder la vidéo Réussir ses photos en basse lumière à 8:23 min pour des conseils supplémentaires sur la mise au point en conditions de lumière difficile.
LE MODE DE MESURE D’EXPOSITION
Vous avez le choix sur vos boîtiers entre différents modes de mesure d’exposition qui vous permet d’exposer au mieux votre image, selon la situation et la lumière « disponible ». Si tout cela est nouveau pour vous, ou pour ceux qui souhaitent un petit rappel, je vous renvoie à la vidéo de Xavier : http://objectif-photographe.fr/photo-numerique-mesure-exposition/ !
J’ai choisi dans mon cas le mode de mesure SPOT, qui prend en compte uniquement une petite partie centrale du cadre (environ 10%). Dans mon cas, uniquement le ring et les combattants sont très éclairés dans une salle plongée dans le noir. En mode de mesure évaluative (Canon) ou matricielle (Nikon), votre boîtier va tenter d’exposer à la fois le sujet très éclairé, mais aussi la salle sombre qui constitue mon arrière-plan.
Dans ces cas où la lumière est difficile ou que vous travaillez à contre-jour par exemple, le mode de mesure SPOT vous permet de réussir votre exposition, du moins celle du sujet.
Dans mon cas, vous remarquez que le sujet est exposé correctement, mais l’arrière-plan, la salle, est extrêmement sombre, voire dans le noir. Cela ne pose aucun problème, d’autant plus que l’important est toujours le sujet, et cela évite de trop distinguer les murs, affiches, câbles et autres distractions dans l’arrière-plan !
Enfin, la mesure s’effectuant uniquement sur le sujet bien éclairé, cela m’autorise à travailler à des vitesses supérieures pour obtenir une bonne exposition (du sujet), plutôt qu’avec une lumière mesurée sur l’ensemble de la scène.
PHOTO SHOOTER EN RAFALE « LENTE »
Je vous conseille encore de shooter en rafale pour vous garantir le bon moment.
En revanche, par rapport à mon expérience avec le tennis, j’ai décidé de changer de vitesse de rafale. Mon 5d mark III me permet d’avoir deux modes rafales, plus ou moins rapide, l’un à 6 images secondes, et l’autre à 3 images secondes.
Ce changement m’a fait gagner énormément de temps après le shooting notamment, pour le tri, car j’ai ramené moitié moins d’images. Cela nécessite certes un petit temps d’adaptation pour arriver à capter le bon moment, mais cela vaut le coup !
PHOTOGRAPHIE DE SPORT : EN PRATIQUE
LA PREPARATION / L’ANTICIPATION
Avant le début du tournoi, comme toujours, j’ai repéré les lieux en tentant des cadrages à différents endroits de la salle. Je me suis renseigné sur les emplacements possibles pour moi pendant et entre les combats, pour repérer les compositions les plus efficaces et ne déranger personne. Ensuite, j’ai effectué mes tests de réglages sur le boîtier afin d’avoir des valeurs de base en tête, dans différentes situations.
Au passage, mes réglages ont été en majorité les suivants : Boîtier : Eos 5d markIII + 50mm – Vitesse : entre 1/800 et 1/1250 – Ouverture : entre f2.8 et f4 – ISO : entre 1250 et 2000 ISO
Comme dans la photographie de sport en extérieur, en intérieur les codes sont les mêmes. Dans mon cas, entre le tennis dans le premier article et cette fois-ci la boxe, il y a toujours les moments de tension avant le combat, les moments de repos, ici entre les rounds, le coach et les familles… Je me suis donc renseigné sur qui combattait, et sur l’entourage du / des boxeurs pour avoir une idée de qui est qui, et saisir des images avec de l’émotion.
Je vous conseille de connaître ou de vous renseigner sur le sujet que vous allez photographier afin de savoir ce qui vous attend, et obtenir une série de photos de meilleur qualité.
PLACEMENT
Un petit mot sur le placement qui est à mon sens très important.
Quand j’ai de la liberté, je me déplace énormément autour du sujet ! J’adore travailler proche de l’action pour renforcer son impact et y propulser le spéctateur.
Ne restez pas fixé au même endroit, même si vous avez trouvé une bonne exposition et un bon cadrage ! Dans les images ci-dessous, j’ai pu obtenir de beaux portraits en contre-plongée, et des cadrages originaux en me déplaçant perpétuellement. J’ai travaillé au 50mm, ce qui m’oblige aussi à être proche de l’action !!
L’ENVIRONNEMENT
L’atmosphère d’un match de boxe professionnel est toujours particulier. L’ambiance est tendue, la présentation du combat par le MC, le public autour du ring lumineux… L’environnement est très important lorsque vous couvrez un événement sportif. Il permet déjà de situer l’action, le contexte, traduire l’ambiance de l’événement…
Si vous shootez pour un client, celui-ci appréciera beaucoup que vous ayez accordé de l’importance à l’environnement, aux détails de son événement. N’hésitez pas aussi à shooter des détails du sujet ou de l’action, comme dans la photo ci-dessous.
J’apprécie personnellement les portraits sans visage, ou certains détails permettent de reconnaître la personne photographiée. Dans tous les cas, vous obtiendrez de bonnes images, qui tranchent avec les images sportives par la liberté artistique et créative que vous pouvez apporter.
Durant une action, soyez toujours prêts à déclencher en gardant vos deux yeux bien ouverts : votre œil directeur dans le viseur et l’autre à l’affût pour anticiper les mouvements hors cadre.
Je vous garanti que bien souvent, au moment où vous vous « découragez » et relevez la tête du boîtier, c’est à ce moment-là que l’action, la plus belle, se déroule… En boxe, le K.O peut arriver à tout moment… !
Cela m’a joué des tours souvent, je reste donc discipliné aujourd’hui malgré l’exigence physique et de concentration que demande d’être toujours prêt à déclencher (exposition, cadrage en suivant le sujet…).
Cela paraît logique, mais ce n’est pas si évident, et selon moi, les images que vous rapporterez (et du coup « l’image de la journée » que vous n’aurez pas manqué) seront de meilleures qualités.
J’espère que cet article sur la photographie de sport en intérieur, vous aidera à « performer » et ramener les images que vous souhaitez ! N’hésitez pas à partager votre expérience avec nous dans les commentaires ci-dessous !
Bonjour
Je voudrais avoir un avis et pourquoi pas une réponse, j ai un FZ300 et pour la boxe avoir des réglages, merci beaucoup pour vos articles.
Merci pour cet article très intéressant
Bonjour à tous,
Merci Hugo pour ces explications très intéressantes et génériques, c’est ce que l’on attendait de cet article pour pouvoir répondre au mieux à un maximum de cas de figure.
Pour essayer de répondre à la question de Guillaume, je pense que le 5D2 est un excellent boitier mais en comparaison avec le 5D3 (j’ai pu les comparer car j’ai la chance d’avoir les deux) on peut constater qu’il a des petites faiblesses sur des caractéristiques essentielles pour shooter des scènes peu lumineuses et mouvementées.
En effet, le 5D3 peut monter très haut en iso sans trop détériorer la qualité de la photo (le 5D2 reste un peu limité et gère moins bien le bruit numérique dans les iso supérieurs à 1250 je trouve)… Attention ce n’est pas pour autant que vous pouvez vous permettre d’être moins précis dans votre mesure d’exposition car vous y perdrez quand même en terme de qualité d’image (déjà expliqué par Hugo :)). J’ai fait un shoot en concert dernièrement avec les deux boitiers et j’ai bien vu la différence à forts iso qui est flagrante.
De plus le nombre de collimateurs est bien plus élevé sur le 5D3 ce qui permet plus de souplesse en terme d’utilisation de l’autofocus, ce dernier étant plus précis et réactif (cela dépend surtout bien sûr de l’objectif utilisé mais le 5D3 a été amélioré sur ce point et « communique » mieux avec mes objectifs, ce qui me permet de gagner en précision et en vitesse) notamment dans les scènes très mouvementées.
J’espère avoir répondu en partie à ta question, en fonction de mon expérience bien sûr.
Bonne journée 😉
Bonjour à tous et merci pour toutes ces explications.
Je viens vers concernant le matériel, pour ma part j’ai un canon 5D mark II et un sigma 70-200 f2.8 et un canon 50mm f1.4.
Beaucoup de gens me disent que le boitier 5d marK II n’est pas un boitier pour le sport mais sans explications.
Qu’en pensez-vous ?
(Je ne fais que le sport intérieur)
En vous remerciant par avance
Cordialement
Bonjour Guillaume,
Le 5D mark II est un très bon boîtier que de très nombreux photographes utilisent et ne changeraient pour rien au monde !!
Je pense que l’on vous dit cela car il est vrai que l’autofocus, notamment en basse luminosité, à plus de mal à garder la mise au point lors de mouvement (en AF continu).
Cependant, en extérieur en pleine journée, vous serez plutôt bien équipé malgré toujours un autofocus qui manque un peu de punch par rapport au 5D markIII, qui est de très grande qualité.
Certes le 5d markII à quelques années maintenant, mais vous êtes équipé d’un boîtier de très bonne qualité, qui vous permet largement de réaliser de bonnes images de sport.
Si toutefois la photographie de sport est ou devient votre activité principale, peut-être devrez vous songer à passer sur le 5d MarkIII par exemple, justement pour son système autofocus.
A bientôt,
Hugo
Petite précision étant donné que vous pratiquez la photo en intérieur.
Votre autofocus a d’autant plus de mal à faire la mise au point lorsque l’on travail à ouverture maximum. Veillez à essayer d’effectuer la mise au point sur une zone de contraste de votre sujet pour limiter les ratés de votre système AF.
Bonne continuation !!
Hugo
Je viens de comprendre pourquoi mes dernières photos ne me satisfaisaient pas. Merci beaucoup !
Bonjour, pouvez-vous faire un article sur les photos à la fête foraine en journée Merci
De mon point vue, ces conseils ne sont valables que pour la boxe où l’on est proche des combattants. Je pense qu’il faudrait renommer cet article comme « Photographie d’un combat de boxe ». Je suis pro dans un sport d’intérieur et je ne retrouve pas mon travail, mon matériel et mes réglages comme ici.
La boxe vous êtes prêt du combat (en général au bord du ring). Au JO de Rio, on était à plusieurs mètres du ring ou des tatamis. Avec un 50mm ? …. hum hum
Je pense qu’il aurait fallu parler de collimateurs (suivi 3D pour Nikon par exemple), balance des blancs, ISO auto avec plage, etc …
Bonsoir SERVOLLE,
Il est vrai que l’article est axé et illustré par mes images tirées de combats de boxe et mon expérience dans ce cas. Peut-être pas au point de nous enfermer dans la photo de boxe 🙂
Cet article permet de donner les concepts, les bases techniques et pratiques aux photographes amateurs afin d’améliorer leurs images, dans la plupart des situations… Ces conseils restent généraux et doivent pouvoir s’adapter à la plupart des cas. J’essai de donner les réglages habituels et théoriques, puis préciser par mon expérience vécu sur le moment ce qui peut être un plus pour certains, et rend l’article plus vivant pour les lecteurs.
Chaque cas est bien entendu différent, il est très difficile d’être à la fois général et précis 🙂
Au niveau des optiques, vous remarquerez qu’un lien vous permet d’accéder à l’article 1, qui fait la part belle aux focales longues, les mêmes que vous avez surement utilisé à Rio. Les ISO avec plage, aussi, sont abordés dans cet article.
Je vous rejoins revanche sur la balance des blancs qui n’est pas mentionnée (finalement abordée dans les commentaires), comme le suivi 3d pour Nikon, j’essayerai aussi d’apporter des précisions sur différentes marques.
Merci pour votre commentaire et bonne continuation à vous !
Merci pour les informations, mais je les connaissais déjà, en aréna (hockey) je fais ma balance de blanc personnalisée sur la glace pour avoir ma glace blanche.
Très bon article !
Faites-vous aussi du hockey ? Car le défi y est légèrement différent étant donné que ce n’est pas la noirceur la problématique d’exposition mais bien tout le blanc de la glace. J’aurais bien aimé avoir des conseils pour ce type de sport intérieur.
Bonsoir Sylvie,
Je n’ai jamais photographié du hockey, ni photographié en patinoire, mais j’imagine que les différentes lumières, la glace blanche… Pas mal de problématiques…
Selon moi, dans tous les cas, il est important d’exposer l’image pour le sujet.
Il semble que la glace soit cramée (détruite) dans vos images. C’est « normal » car la différence d’intensité de lumière entre la glace blanche, qui agit comme une réflecteur, et la lumière ambiante est trop importante pour votre capteur.
Voyez si vous pouvez sous exposer un peu vos images pour récupérer du détail sur la glace si possible, sans en perdre trop non plus sur le reste de l’image, notamment le sujet.
Je vous invite aussi à vous rapprocher de nos autres lecteurs, dans le fil de commentaires , qui pratiquent la photographie du hockey en arena.
N’ayant jamais eu l’occasion de pratiquer la photo de hockey, vous obtiendrez certainement des conseils de qualité !
Bonne continuation !
MERCIIIII
Bonjour Hugo
Merci pour ces informations.
Je ne photographie pratiquement que du sports Lutte, Volley Ball (manque de temps),
Matériel : EOS 1 Dx Mk II, Objectifs utilisés 70-200 L IS USM et 24-70 L USM
Mes réglages sont les suivants :
ISO auto avec plafond à 12800
F/ 4 à 5
Vitesse auto avec pas inférieure à 1/1000 (Volley), 1/500 (Lutte)
Je fais le point avec la touche AF On + Réglages de celle-ci :
AF AI SERVO, Réglages MAP + AF.La touche de déclenchement ne sert qu’à la lumière + déclenchement
Sur un combat de lutte, je fais ~ 450 photos en 6 minutes sans rafales.
Un match de Volley c’est ~ 250 photos en ~ 45 minutes.
A ce rythmes, j’ai très peu de temps pour faire autre chose, c’est une concentration intense.
La distance dans ces deux sports est de l’ordre, 8 à 15 m au Volley dans les tribunes et de l’ordre 5 à 10 m pour la lutte.
Si vous avez des conseils, je suis preneur
Merci d’avance
Bonsoir Pierre,
Merci pour le partage de votre expérience !
Très honnêtement niveau matériel et réglages vous êtes au top !
Dans ma pratique de la photo, je n’utilise pas la mise au point avec le bouton AF au contraire de beaucoup d’autres photographes que je connais. C’est une très bonne technique, efficace pour être polyvalent et réactif dans toutes les situations. Simplement, je ne me sens pas à l’aise avec ces réglages !
J’utilise le bouton de contrôle de la profondeur de champ pour passer en mode AI SERVO, comme vous le faites avec le bouton AF-ON, pour obtenir le même résultat.
Vous pouvez essayer de dégager quelques minutes et sacrifier une ou deux attaques pour shooter le banc des remplaçants ou le coach par exemple et obtenir de bonnes images. Regardez, après la session, combien d’images vous ramenez, et combien vous en gardez au final.
Si vous déclenchez 1 000 fois par exemple, et que vous ne gardez que 100 images au final, vous pouvez alors travailler sur votre efficacité, et justement pouvoir vous dégager du temps ensuite pour shooter d’autres images que l’action principale.
C’est dur de vous aider car votre pratique est juste, vos réglages et votre matériel aussi !!
J’espère vous avoir aidé !
A bientôt et merci encore pour votre participation !!
bonjour, merci pour vos conseils, à mettre en pratique
Très bien cette article
Toujours de très bon conseil sur OP!
Merci Hugo pour tes conseils précieux.
Petit bémol néanmoins : il y a quelques fautes d’orthographe (sûrement par manque de relecture) :$ Ce site (OP) a une bonne réputation non seulement grâce à ses astuces de qualité mais aussi, selon moi, grâce à la pédagogie (dont tu fais preuve d’ailleurs) et aux capacités rédactionnelles des auteurs. Je suis peut être juste « relou », hein ! 😉
Merci encore et vivement ton prochain article.
Tu as parfaitement raison ! C’est corrigé 😉
Bonsoir Hugo !
Je suis d’accord pour l’orthographe !! 😉 Il y a eu plusieurs relectures, mais parfois à force de le lire et relire… !
J’ai quand même bien saisi le sens positif de ton commentaire et t’en remercie !
C’est grâce à des lecteurs attentifs et attentionnés qu’on a l’envie d’écrire !!
A bientôt !!
Super article! Merci pour les conseils complémentaires au premier surtout concernant la boxe qui m’intéresse particulièrement! Serait il possible d’aborder dans un article le traitement post-prod avec les retouches les plus courantes pour les clichés en intérieur (j’imagine balance des blancs, exposition et réduction des bruits,…) merci encore pour votre excellent partage d’expérience.
Bonsoir Laura,
Merci pour votre commentaire !
Vous avez complètement raison, nous y réfléchissons justement car ce serait la suite logique de cette série d’articles sur le sport.
Un peu de temps et vous retrouverez tout cela cela sur Objectif Photographe !
A bientôt !
Un grand merci pour tous ces conseils. Cela va me permettre d’ évoluer d’une façon correct.
Enrico
merci voila l’article j’attend depuis longtemps merci
Dommage qu’on ne parle pas de la balance des blancs qui est bien difficile à gérer en intérieur, j’aurais bien aimé avoir de l’information à ce sujet. Votre article est vraiment bonne, merci pour tout.
Bonsoir Murielle,
Merci pour votre commentaire bienveillant qui permet d’apporter cette précision !
Je vous conseille évidemment de régler votre balance des blancs selon la source de lumière dont vous avez à faire.
Pour cela, sur votre boîtier, dans le menu « Balance des blancs », vous retrouvez différents réglages possibles et clairement identifiés selon les différents types de lumière possibles. Notez que le réglage intitulé K (pour degré Kelvin), vous permet de régler précisément la balance des blanc au degré près.
Vous pouvez aussi procéder en effectuant des photos tests, en modifiant la balance des blancs, afin de choisir celle qui vous convient !
Personnellement, ayant l’habitude de travailler en RAW, je règle la balance des blancs précisément en post-production. En revanche, lors du shooting, je prends tout de même soin de régler la balance des blancs correctement afin de me rapprocher le plus possible du résultat final à la prise de vue. C’est très utile aussi si certaines personnes vous demandent de jeter un oeil à vos photos lors de la prise de vue, de pouvoir montrer des images proche de la réalité sur votre boîtier.
Je vous souhaite une bonne continuation !
Hugo
Merci beaucoup, c’est gentil de me répondre, je connaissais déjà toute ces fonctions pour la balance des blancs. En intérieur pour la glace (hockey), je fais ma balance de blanc personnalisée sur la glace pour l’avoir blanche. Parfois il y a certaine lumière qui est dur à gérer, sodium, mercure ect… qui donne une bizarre de couleur sur les gens ou sur la glace. Je préfère de régler ma balance de blanc sur le lieu au lieu de le faire dans le logiciel moins perte de temps.
Re bonsoir Murielle,
Merci à vous de nous faire part de votre expérience qui peut aider beaucoup de monde !
Les lumières en intérieur sont toujours compliquées, surtout si elles proviennent d’une source différente… Vous pouvez peut-être, si vous en avez la possibilité, essayer de déclencher lorsque les joueurs sont sur une certaine partie de la glace, là où la lumière serait moins capricieuse ?
Je vous rejoins sur le fait que tous les réglages doivent être fait au moment de la prise de vue !
Bon courage pour vos futurs images !
Bonjour Murielle,
Je fais également beaucoup de photos de hockey et j’ai vu une nette amélioration dans le résultat (et le temps de tri&traitement) avec le mode anti-flicker et la balance « AWB priorité blanc ».
Cordialement,
alix